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L’EPS en LYCEE -L.P- CLG

Une « rentrée normale » pour le ministère, pas pour la profession

Les rentrées sont déjà presque derrière nous, il temps de faire notre rentrée syndicale. D’autant plus que l’année est chargée, nous sommes en élection professionnelle du 1ier au 7 décembre.

La loi de la transformation de la fonction publique du 6 août 2019 modifie le cadre et les pratiques du dialogue social dans la fonction publique. Ce qui veut dire fin du paritarisme de la fonction publique à la française pensée par le CNR (Conseil National de la Résistance). Vous touchez du doigt le cynisme de Macron avec le lancement de son CNR (Conseil National de la Refondation).

  • Reste que nous devons faire un bilan de rentrée, postes non pourvus, heures non assurées, stagiaires mal traités, forfaits AS non affectés, heures d’allègement de service pour les collègues sur deux voire trois établissements…
    je demande à tous de remplir l’enquête Nationale sur la rentrée. Nous sommes une quarantaine d’établissements,
    Cela prend 5 à10 minutes, pour que l’on ait une image statistique de la rentrée.

cliquez sur IMAGE pour répondre à l’enquête

Le gouvernement annonce une rentrée qui ne se passe « pas si mal », avec « un enseignant devant chaque classe ». Cette stratégie relève-t-elle de la communication ou d’une vision de l’École Publique pour laquelle il n’y a pas besoin d’exigences, notamment quant à la formation et l’affectation des personnels ? Depuis sa création, l’École est sujette à débats pour définir sa fonction : lieu d’émancipation et d’élévation des savoirs et compétences pour tous et toutes OU lieu de reproduction des inégalités pour continuer d’entretenir un rapport de domination sociale ? A la lumière des différentes réformes de JM Blanquer qui ont accentué les inégalités scolaires, culturelles et sociales, nous voyons que les dégradations de l’École publique passent un cap à la rentrée 2022. A qui profite le crime ?….. (suite)

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Spécialité en LYCEE « Éducation physique, pratiques et cultures sportives» : Un programme qui se précise?

2 dans le var: Dumont d’Urville (Toulon) et Edison (Lorgues)
1 dans les AM: Renoir (Cagnes)

Le SNEP-FSU écrit à Mme Souâd AYADA,Présidente du CSP, concernant l’enseignement de spécialité. Courrier du 22 janvier 2021.

Madame la Présidente,

Malgré un calendrier insupportable pour un travail de qualité sur un sujet aussi important que l’enseignement de spécialité, nous faisons quelques propositions de réflexion avant que le texte programme ne soit publié. Ce document servira pour notre organisation de feuille de route. Vous pourrez y lire, par comparaison avec votre production, les points qui marqueront nos interventions à venir et notre vote sur le texte au CSE.

Comme le groupe en responsabilité de l’écriture de ce programme, nous avons comme matériau de base : les anciens programmes de l’enseignement de complément, le travail fourni par les équipes dans le cadre de l’expérimentation actuelle d’enseignement renforcé ainsi que les programmes publiés dans l’ensemble des spécialités que nous avons lus dans le détail.

Notre point de vue ici tient compte de cet ensemble ainsi que de la première réunion de présentation du projet aux organisations syndicales. Comme vous le savez sans doute, nous sommes opposés à la réforme du lycée qui a totalement désorganisé les lycées, augmenté les inégalités, mis les élèves dans un stress permanent. Nous faisons malgré tout des propositions en tentant de positionner la spécialité en cohérence avec l’ensemble, tout en mettant en évidence sa spécificité et son originalité.

Spécialité : Education physique, pratiques et culture sportives

Le titre n’a pas fait l’objet d’une discussion avec les organisations représentatives. Il aurait pourtant été logique de le faire, pour a minima s’accorder sur le centre de gravité. Dès lors nous avons pu observer des interprétations sensiblement différentes selon les syndicats. Lors de la première réunion, l’idée de spécialité EPS « pour parler vite » a été portée. Nous attirons votre attention sur le fait que ce n’est pas cohérent avec l’intitulé réel qui dépasse la seule discipline scolaire « EPS ».

Nous avons pu observer, y compris dans les écrits institutionnels, que le terme culture pouvait être au singulier ou au pluriel. Sans doute des erreurs d’écriture, qui ont pourtant un sens. Pour notre part, nous l’avons demandé pour le décret, il nous semble que mettre un « s » serait plus en phase avec un certain nombre de travaux philosophiques ou sociologiques.

Quelle posture par rapport aux autres spécialités ?

La lettre de saisine donne le sens : approfondissement, ouverture sur l’enseignement supérieur, regard critique, connaissance des métiers, compétences générales. Ce sont des indications que l’on peut effectivement écrire dans le préambule des programmes de chaque spécialité, mises en forme en fonction des disciplines convoquées. Pas de problème à ce stade, tout réside dans les formulations précises qui seront retenues.

Mais si la spécialité a un intérêt, c’est surtout par ce qu’elle apporte de différent des autres. Pour résumer et ne pas rentrer dans les détails (mais nous pourrons le faire si besoin), c’est la composante « pratique » de la culture physique, sportive et artistique qui caractérise son apport spécifique. Cette activité physique attendue de l’élève ne relève bien entendu pas d’un dualisme qui est aujourd’hui balayé par la science, mais justement d’un rapport incarné aux objets d’apprentissage. Ces objets relèvent de plusieurs registres : techniques, émotionnels, tactiques, physiologiques… qui constituent autant de pistes pour ce que l’IG dans sa présentation a identifié comme une approche technologique, liant en permanence théories et pratiques. C’est dans ce domaine que cette spécialité trouvera son sens plein et entier, ce qui impliquera, dans les programmes comme l’évaluation, de ne surestimer ou sous-estimer aucun des pôles théorie/pratique.

La pratique oui mais laquelle ?

Par rapport à ce que nous avons entendu lors de la présentation, nous sommes fortement inquiets de la tournure que pourrait prendre cette spécialité si le CSP et le ministère suivaient les premières propositions.

En effet la proposition d’obliger les élèves à avoir entre 6 et 9 pratiques physiques, sportives et artistiques différentes sur les 2 années n’a pas sa place dans une spécialité. Rappelons pour mémoire que l’enseignement de complément (4h donc la même chose qu’en première), qui reposait sur les mêmes phrases que celles de l’enseignement de spécialité à savoir « Par la pratique approfondie et équilibrée des activités physiques, sportives et artistiques » ce qui est, vous en conviendrez, la même chose que de dire (lettre de saisine) « Cet enseignement devra permettre aux élèves de développer : Une pratique approfondie d’activités physiques, sportives et artistiques… »

Or pour y répondre, l’enseignement de complément demandait déjà la pratique de 3 à 6 APSA, en indiquant par ailleurs que ces pratiques devront faire au moins 2/3 du temps d’enseignement et moins de 3/4. Que s’est-il passé en si peu de temps pour, derrière les mêmes idées, que l’on bascule d’un approfondissement possible à un éparpillement inédit ? D’autant que les volumes horaires indiqués lors de la présentation (18h) sont totalement ridicules au regard du volume global. Cette logique déjà à l’œuvre en EPS a produit ce que l’on nomme « des éternels débutants », les élèves changeant en permanence d’APSA qui leur interdit d’apprendre réellement. La poursuite de cette logique dans la spécialité produira des « éternels débutants spécialisés », empêchant par là-même une réelle « incorporation » des connaissances et savoirs.

Autrement dit une simple mesure « organisationnelle » va contredire et l’intitulé et les espoirs de transformation des élèves, et réserver à terme cette spécialité aux élèves les plus proches d’une culture « intellectuelle » scolaire et éloigner les autres pour qui cette spécialité pourrait être une voie de réussite avec l’accès à une culture davantage en lien avec la pratique physique.

De plus, avec une telle dispersion et multiplication d’APSA à enseigner, et en l’absence de référentiels nationaux, les modalités et formes d’évaluation risquent elles aussi d’être très complexes à gérer.

Nous espérons que vous ne suivrez pas cette voie, tant dans les programmes que dans l’évaluation.

Les thèmes d’étude

Pour rester là encore en cohérence avec la commande, il nous semble que plutôt que lancer des thèmes plus ou moins hétéroclites (mais intéressants en soi au demeurant), il suffirait de les organiser autour des trois rubriques contenues dans le titre :

-Education physique : la question de la « transmission » d’une culture, ici sportive et artistique, étant par ailleurs un sujet jamais abordé à l’école, est une source de réflexion pluri-disciplinaire : histoire, sciences, philosophie…

-Pratiques sportives et artistiques : sociologie, géographie, histoire, écologie, physiologie, biomécanique, technologique, connaissance des métiers…

-Cultures sportives et artistiques : approche des valeurs, éthique, citoyenneté, esprit critique, solidarité…enjeux humanistes et politiques.

Avec bien entendu tous les croisements possibles entre ces thèmes et les disciplines.

Bref la richesse est incroyable. Il faut donc selon nous ouvrir les possibles et ne pas enfermer a priori le travail des enseignant·es dans des contraintes trop fortes. Un corpus pourra ensuite être fourni comme ressource pour les enseignant·es, en espérant que le service public sera en mesure de le faire avant les éditeurs privés…

Un fil rouge : l’entrainement

Mais pour ne pas que toute cette richesse ne produise un patchwork qui serait problématique à décrypter, pour les enseignant·es comme pour les élèves, il nous semble qu’une démarche unificatrice doit être proposée. Selon nous il s’agit de l’entrainement (entendu au sens large comme moyen rationnel d’apprendre, donc de se transformer, pour obtenir un résultat). Couplé à l’organisation d’un évènement sportif ou artistique en fin d’année, il permet d’agréger toutes les pratiques et connaissances pour leur donner un sens individuel et social. C’est pour nous la matrice même de cette fameuse incarnation ou incorporation, cet apprentissage « par corps » qui donne son intérêt à cette spécialité. L’entrainement dépasse le simple et seul objectif de l’amélioration de la performance sportive. L’entrainement, par sa durée et ses objectifs, permet une mise à l’épreuve des éléments étudiés dans l’enseignement de spécialité, il constitue le terrain idéal pour des allers-retours signifiants entre théorie et pratique (ex : connaissances physiologiques sur le développement musculaire et entrainement en musculation).

Voici résumées, rapidement, les grandes lignes de ce que porte le SNEP FSU pour le programme de l’enseignement de spécialité. Rappelons que ces priorités ne sont l’émanation ni d’un travail personnel, ni d’un groupe restreint, mais d’un collectif large et d’une expérience professionnelle accumulée sur le sujet depuis maintenant 20 ans. Nous espérons que, contrairement à ce qui passe dans notre discipline depuis quelques années, mettant à mal toute idée démocratique, nous serons entendus.

Nous vous prions de croire, Madame la Présidente, en notre profond attachement au service public d’éducation.

Article rédigé par Séverine Bertrand

Depuis l’annonce, en octobre, de la création d’une spécialité « Éducation physique, pratiques et cultures sportives » dans les lycées, le SNEP FSU suit attentivement le dossier car beaucoup de choses vont se jouer dans les semaines à venir. Faisons le point en ce début janvier.

Mi-novembre, le ministre a demandé au Conseil Supérieur des Programmes (CSP) d’élaborer un projet de programme pour cet enseignement et de formuler des recommandations pour sa mise en œuvre et son évaluation. Depuis fin novembre, un groupe de huit experts se consacre à cette mission pour proposer un texte qui devrait sortir fin janvier. Une consultation avec les organisations syndicales sera réalisée au moment de leurs travaux.

Le niveau 5 attendu pour les élèves.

Pour le SNEP FSU, cette spécialité doit permettre aux élèves d’approfondir la pratique d’une APSA par des apprentissages longs pour accéder à un niveau de performance et rentrer dans une logique d’entrainement, mais aussi de pouvoir découvrir d’autres APSA dans une logique d’ouverture et de diversification. L’enjeu va être de permettre la construction de réels pouvoirs d’agir chez les élèves et de ne pas tomber dans une extrême polyvalence des pratiques et un éclatement permanent de l’enseignement. L’utilisation des repères donnés par les anciens référentiels de niveau 5 nous semblent indispensables pour avoir un niveau d’exigence nationale cohérent dans les APSA.

La place de l’enseignement théorique va être aussi soulevée. La théorie ne doit pas être déconnectée et doit être pleinement intégrée aux pratiques. L’étude doit se faire dans et autour des APSA. Des thématiques pourraient permettre de délimiter les champs de connaissances et les savoirs nécessaires à la poursuite d’études multiples dans l’enseignement supérieur. Cette spécialité doit être éclairée avec des champs disciplinaires divers (psychologie, sociologie, sciences politiques, histoire, technologie…). Elle se doit d’être un enseignement ouvert qui ne s’adresse pas seulement à des élèves qui veulent faire STAPS.

L’ouverture vers l’Association Sportive, la mise en projet autour de l’animation d’évènements marquants, l’importance de faire vivre aux élèves des « tranches de vie » sportives ou artistiques authentiques, nous semblent devoir être aussi des points marquants dans le programme de cet enseignement.

Une adaptation indispensable du programme de l’enseignement optionnel.

Dès la parution du programme de l’enseignement optionnel, le SNEP FSU avait dénoncé son infaisabilité. A l’époque, ce projet semblait vouloir pallier l’absence d’un enseignement de spécialité. En effet, un décalage énorme existait entre des exigences dignes d’une mini section STAPS (3 à 6 APSA à aborder, des thèmes d’études à présenter sous des formes diverses) et un volume horaire bien insuffisant pour les atteindre, sans parler du coefficient insignifiant pour les élèves.

Maintenant qu’un enseignement de spécialité est créé pour répondre aux objectifs de poursuite d’études, l’enseignement optionnel doit se recentrer sur l’étude d’une ou deux APSA programmées sur le cursus, au choix des équipes, et répondre aux besoins du plus grand nombres d’élèves.

Une évaluation qui rentre dans le cadre de toutes les spécialités.

Au niveau de l’évaluation, cette spécialité va devoir rentrer dans le cadrage national de toutes les spécialités au niveau de l’organisation des épreuves, du grand oral, de la mise en place de jurys extérieurs. Un équilibre dans la notation va devoir être trouvé entre la pratique, l’oral et l’écrit. Le cadre est contraint pour devenir un enseignement de spécialité à « part entière ». Nous ne pouvons donc être « entièrement à part », mais le SNEP FSU revendique d’être « un peu à part » tout de même, afin de garder notre spécificité.

Au moment de la publication de cet article, le SNEP FSU siège à la commission spécialisée des lycées du Conseil Supérieur de l’Education portant création de l’enseignement de spécialité et de l’épreuve terminale de spécialité « Éducation physique, pratiques et culture sportives ». Difficile de travailler sur l’évaluation sans connaître le programme. Un complément d’information sera apporté à nos lecteurs dès la fin de cette commission sur les modalités d’évaluation.

3 établissements par académie !

Dès le début, nous considérions la création de cette spécialité comme une réelle victoire et une belle reconnaissance pour notre discipline. Cependant, pour l’instant, la voilure est limitée : seulement un à trois établissements par académie pourront ouvrir cet enseignement. C’est insuffisant. Nous pensons qu’il est indispensable de laisser la possibilité à toutes les équipes EPS qui le souhaitent de s’emparer de cette spécialité. De même, tous les élèves qui désirent faire cette spécialité doivent pouvoir être en mesure de le faire dans l’établissement qui proposera cet enseignement, c’est la règle voulue par cette réforme du bac, le libre choix des élèves, et donc pas de sélection ni de capacité d’accueil prédéfinie avant leurs vœux.

Nous invitons chaque établissement qui souhaite l’ouverture de l’enseignement de spécialité dans son lycée d’en faire la demande officielle

Nous invitons chaque établissement qui souhaite l’ouverture de l’enseignement de spécialité d’en faire la demande officielle. D’une part, pour montrer l’intérêt des équipes EPS avec le soutien des élus au CA et des parents d’élèves pour cet enseignement, d’autre part, avec les candidatures multiples, les IPR ne pourront faire leur « marché » en toute autonomie : des critères de transparence sur les choix effectués s’imposeront. De plus avec ces candidatures, même si toutes ne seront pas retenues, les équipes EPS prennent date pour la rentrée suivante 2022 car le ministère a annoncé un possible élargissement à la suite de cette première expérience.

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LA REFORME DU LYCEE  – EVALUATION EPS

LE KIT ACTION LYCÉE –> ICI
( modèles de courrier, repères argumentaires, les E3C, etc…)

Vous avez été ou vous allez être convoqué pour participer à des réunions sur la mise en place des nouveaux protocoles d’évaluation au BAC. Cela se fait dans un climat troublé par la façon dont les textes officiels ont été réalisés et, bien entendu, par leur contenu. L’institution n’a parfois même pas osé se présenter face à la profession et a préféré organiser une « conférence virtuelle ». Tout ceci dans un contexte de lutte à la fois contre les réformes des retraites et des lycées, sur lesquelles le  ministre enchaine provocations sur provocations.

La dernière enquête que nous avons réalisée au premier trimestre auprès des enseignants d’EPS révèle l’opposition quasi unanime (94,2%) à la perte d’exigence, l’augmentation des inégalités entre les établissements qui en résulteront, et, clairement, le refus des nouveaux textes.

C’est dans cette tension  que l’institution demande aux équipes de renvoyer les protocoles avec des dates butoir qui varient en fonction des académies, ajoutant ici ou là une pression irresponsable et intolérable sur les collègues qui, rappelons-le, doivent être concentrés prioritairement sur les enseignements et les évaluations du moment ! Les élèves d’aujourd’hui méritent qu’on ne leur préfère pas ceux de demain… Tout ça pour une réforme dont le bricolage idéologique est patent !

Remise à plat des textes et refus de la pression
Le SNEP-FSU appelle la profession à ne pas faire remonter les protocoles demandés par l’institution avant le lundi 8 juin (une fois le bac 2020 terminé, les notes remontées). La pression dans certaines académies est inacceptable. Elle met artificiellement les équipes dans l’urgence, ce qui génère souffrances, tensions et finalement perte de sens du métier qui devient plus administratif que pédagogique…

Utilisons les référentiels par APSA déjà existants à partir desquels on a toujours travaillé
Les référentiels nationaux actuels, devraient ensuite être la base de la proposition à rendre par les équipes en l’absence d’avancée satisfaisante sur la circulaire. C’est la seule façon de ne pas perdre le « commun » (qu’il fallait améliorer et non détruire) qui a constitué la culture professionnelle de ces dernières années.
La contestation de la profession est forte, elle revendique :
– Un retour à des exigences définies nationalement par APSA, à partir d’un travail à grande échelle pour faire le bilan des anciens référentiels et proposer des améliorations qui fassent consensus.
– Une répartition des points qui redonne toute sa place à l’évaluation de la « motricité » et qui consolide l’identité « corporelle » de la discipline.
– Un CCF qui ne se confond pas avec un contrôle continu local, synonyme d’inégalités, avec une organisation réalisable et des critères objectifs.
– Une évaluation qui garantit l’égalité de tous les élèves face à l’examen sur l’ensemble du territoire.

Les Bureaux académiques du SNEP-FSU vont solliciter une rencontre avec les Rectrices, Recteurs et les IPR. Le SNEP-FSU national va écrire au ministre et au comité de suivi de la Reforme du lycée afin que la circulaire et l’arrêté du CCF soit modifiés pour la session 2021, tout comme viennent de l’être par ailleurs les programmes de Lettres et d’Anglais (ce qui prouve en la matière que quand on veut, on peut !)

Enfin le SNEP appelle les collègues à s’investir dans les actions collectives et solidaires contre la réforme du Bac avec les E3C. L’intersyndicale, traitée par JM Blanquer de « minorités radicalisées antidémocratiques et antirépublicaines » sur France Inter le 19/01, s’est prononcée contre la tenue de ces contrôles, indignes, tant l’impréparation est évidente.

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