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Edito

Depuis des années, la politique d’austérité menée par Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs asphyxie l’École publique, et plus particulièrement le second degré. Crise du recrutement, salaires insuffisants, précarité croissante, conditions de travail dégradées : les signaux d’alerte se multiplient.

  Les réformes récentes (formation initiale, concours à bac+2, baisse des exigences disciplinaires) sont une attaque frontale contre nos métiers et nos savoir-faire. Pendant ce temps, les suppressions de postes se poursuivent, et les moyens manquent partout.

   À cela s’ajoute le mépris manifeste envers les agent·es de la Fonction publique :

  • jour de carence maintenu,
  • diminution de l’indemnisation en congé maladie à 90% salaire,
  • gel du point d’indice,
  • suppression de la GIPA…
     

   Et maintenant ? M. Bayrou annonce 40 milliards d’économies. Où seront-ils pris, sinon dans nos services publics ? L’École est clairement ciblée.

  Mais la mobilisation du 5 décembre l’a prouvé : la grève peut faire reculer le gouvernement.

✊ Pour nos salaires, pour nos élèves, pour notre dignité professionnelle : toutes et tous en grève le 13 mai !

Colas MOUTON


   La nouvelle est tombée: Mme Borne a décidé de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre de M. Girault, avec une mise à pied à titre conservatoire. Cette décision s’appuie sur une enquête administrative menée par l’Inspection générale.    Mais au-delà des mots du communiqué de presse, c’est bien la mobilisation de la profession qui a permis au SNEP de tordre le bras du ministère. La valse des ministres a offert un sursis à M. Girault, mais la gestion et le management désastreux auront vidé les caisses de l’UNSS, avec un nouveau déficit de 12,3 millions d’euros.    Le retentissement médiatique national a été porté par une campagne régionale qui porte ses fruits et qui ne doit rien au hasard ! L’Équipe, Le Monde, France Inter… ont relayé l’information et ont rappelé l’annonce du SNEP de quitter le conseil d’administration de l’UNSS, le 17 janvier dernier, pour dénoncer l’immobilisme et l’irresponsabilité des ministres successifs. Ce fut le dernier clou dans le cercueil.    Mais l’avenir reste incertain : c’est bien la politique engagée par M. Girault, mise en place par toute son équipe, qui doit s’arrêter. Girault n’est qu’un fusible ! C’est la fin de cette politique que nous devons obtenir.    L’UNSS a besoin de nouvelles orientations, centrées sur le développement des rencontres sportives et un fonctionnement démocratique, prenant en compte l’avis de toutes et tous (cadres, enseignant·es d’EPS, élu·es…). L’UNSS doit être exemplaire et transparente envers l’ensemble des acteur·rices du sport scolaire et des usager·ères.   Merci aux collègues qui ont signé les pétitions (10 000 sur 35 000 enseignants), qui ont affiché leur engagement lors des différents cross, et qui se syndiquent pour doter la profession d’un outil fort, capable de défendre notre métier avec force et conviction. Nous vous invitons à vous syndiquer pour marquer votre satisfaction et continuer la lutte ! Colas MOUTONS3-nice@snepfsu.net

STAGE SYNDICALE ­
Mutation Intra: infos, règles, stratégies ­
Ce stage se déroulera le vendredi 28 mars de 13H30 à 16H30 au collège Jacques PREVERT, aux Arcs (Var) ­
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STAGE SYNDICALE 2 jours ­
APSA: Sports de combat de Préhension ­
Lundi 24 et mardi 25 mars               au Lycée Golf Hôtel à Hyères ­
Stage de pratique et échanges professionnels autour du judo lutte et autres sports de combat de préhension. Situations, progressions, évaluations ­
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